Biographies

WilliamHarveyWilliam Harvey (1578-1657)

William Harvey est un médecin anglais à qui est attribué la découverte des lois de la circulation sanguine. Après ses études à Londres, il part en Italie étudier l’anatomie et la physiologie à l’Université de Padoue. De retour à Londres, il travaille St Bartholomew’s Hospital et est élu membre du Collège royal de médecine. Sa bonne réputation lui permet de devenir le médecin de nombreuses personnalités et aristocrates. Son aisance financière lui permet de mener à bien ses recherches. Il pratique de nombreuses dissections et rend publiques ses découvertes, notamment dès 1616 lors de conférences au Collège royal de médecine ou dans son livre, en  1628, Exercitatio Anatomica de Motu Cordis et Sanguinis in Animalibus. Il sera nommé directeur du Merton Collee d’Oxford.

 

Galien (131-201 après J.C.)

galen-1Galien est un médecin grec et l’une des plus grandes figures de la médecine antique. Ses études anatomiques sur les animaux et ses observations sur les fonctions du corps humain dominèrent la théorie et la pratique médicales pendant quatorze siècles. Il étudie d’abord le grec, la rhétorique et la philosophie dans sa ville natale de Pergame. À 17 ans, il entreprend des études de médecine, qu’il poursuit ensuite à Smyrne, à Corinthe et à Alexandrie, voyageant tout autour du bassin méditerranéen pour côtoyer les médecins les plus réputés de l’époque. De retour à Pergame à 26 ans, il devient médecin de l’école des gladiateurs et peut ainsi perfectionner ses connaissances en anatomie et en traumatologie. En 162, il s’établit à Rome, où il va se forger une solide réputation tant par ses capacités à faire un bon diagnostic médical, fondé sur l’observation clinique du patient, que pour la qualité de son enseignement, qu’il illustre de nombreuses dissections d’animaux (chèvres, singes, chiens, porcs). Il quitte la ville en 166, à l’occasion d’une épidémie de peste. Il y revient deux ans plus tard, rappelé par l’empereur Marc Aurèle, pour devenir son médecin personnel et celui de ses fils.

Avicenne   (980-1037)  

Avicenne200Ibn Sînâ (Avicenne pour les Occidentaux) était perse, il est l’un des plus grand savants à l’époque médiévale, il fut à la fois philosophe, médecin, mathématicien et astronome. Il est peut-être le meilleur représentant de l’universalité des connaissances, l’élévation de sa pensée ainsi que la qualité de ses écrits furent parmi les plus remarquables du génie humain. Son ouvrage al-Qanun fi al-Tibb, connu comme le « Canon » a été le manuel de référence des écoles européennes jusqu’au 17ème siècle.

Ibn_al-NafisIbn al-Nafis (1208 Damas- 1288 Le Caire)

Ibn al-Nafis naquit vers 1213 dans les environs de l’actuelle Damas. Il apprit la médecine auprès de Dakhour, médecin-chef de l’hôpital al-Nouri, ainsi qu’auprès de grands maîtres tels que Amraan l’Israélite et Radi Ed-Dine al-Réhabi. Ses contemporains lui donnaient la même stature qu’Ibn Sina au plan de l’autorité scientifique et de la connaissance médicale. L’on raconte même qu’il connaissait par cœur le Canon d’Ibn Sina et était imprégné des livres de Galien. «Pour rédiger ses ouvrages, il se bornait à écrire ce qu’il retenait, s’appuyant sur ses expériences, ses observations et ses découvertes» sans revenir à une quelconque référence.

michel-servetMichel Servet  (1511-1553)

C’est un médecin et théologien espagnol. Dénoncé par un ami de Calvin comme auteur d’un livre qui fait scandale, il est poursuivi en France par l’Inquisition catholique pour avoir correspondu avec Calvin. Ses détracteurs l’accusent en outre d’aller jusqu’à nier la divinité du Christ. Il est arrêté, emprisonné puis condamné au supplice du feu. La fuite seule put le sauver. Mais ce n’était que partie remise. Il est arrêté à Genève et brûlé vif le 27 octobre 1553.

1004304-André_VésaleAndré Vésale  (1514-1564)

C’est un anatomiste et un grand chirurgien flamand. Grâce aux nombreuses dissections de cadavres qu’il pratiqua, il a été à l’origine de très importants progrès en anatomie humaine. En 1545, il écrit La Fabrica, un ouvrage complet d’anatomie où il critique les ouvrages de Galien et des Anciens. Toutes les parties du corps y sont décrites et figurées : squelettes, muscles, vaisseaux sanguins… Il réfute Galien en niant par exemple l’existence des pores interventriculaires du cœur. Nous lui devons des techniques et des méthodes indispensables au développement de l’anatomie moderne. Il est considéré comme l’un des plus grands anatomistes de tous les temps. Cependant, cette attitude non orthodoxe lui attire la haine des anatomistes galénistes. Il meurt de faim et de fatigue en 1564 sur l’île de Zante, en Grèce.